Mes chers collègues, en raison des contraintes horaires de notre invité et du caractère exceptionnel du sujet que nous traitons, je vous propose, une fois n'est pas coutume, de donner la parole aux seuls orateurs des groupes, pour cinq minutes. Monsieur Delfraissy, nous reviendrons sur ce sujet avec vous, et les nombreux autres députés qui souhaitent évidemment vous poser de multiples questions.
Pour ma part, je suis très sensible à votre projet d'associer les jeunes au débat. Mme Anne Courrèges, directrice générale de l'Agence de la biomédecine, nous disait, ce matin, combien il est nécessaire que les jeunes soient impliqués, en ajoutant que les questions éthiques doivent aussi être posées lorsqu'ils s'engagent dans des formations pour accéder à certaines professions – cela vaut d'ailleurs ensuite pour la formation continue. De façon générale, nous nous penchons peu sur les questions éthiques mais les jeunes, en particulier, évitent souvent ce genre de sujets essentiels.