Monsieur le commissaire, vous l'avez dit, le départ des Britanniques est un défi pour l'Europe, notamment au plan budgétaire. Il sera, me semble-t-il, nécessaire de trouver de nouvelles ressources propres pour pallier les effets de ce départ et, à terme, diminuer les contributions des États. Je souhaiterais savoir si vous envisagez une évolution de la structuration du budget, dont la programmation, actuellement sur sept ans, pourrait être ramenée à cinq ans de façon à coïncider avec le mandat du Parlement européen et de la Commission. De fait, même l'Union soviétique ne planifiait pas son budget sur sept ans… Une réflexion est-elle en cours sur l'organisation et la programmation du budget et, le cas échéant, quelles sont vos propositions en la matière ? Le départ des Britanniques est, certes, regrettable, mais il nous fournit l'occasion de développer une nouvelle approche du budget, qui est actuellement cadenassé et empêche de réagir aux crises, comme on l'a vu ces dernières années.