Je crois que ces mots de Goethe saisissent parfaitement l'instant que nous vivons : celui de la ratification définitive des ordonnances pour le renforcement du dialogue social, car le pas que vous vous apprêtez à franchir, et que certains qualifiaient, il y a encore quelques mois, d'inatteignable, constitue un objectif important sur le fond, par sa portée symbolique, mais aussi par les transformations qu'il impulse et encourage.
Formellement, il s'agit de clôturer une phase essentielle du processus parlementaire entamée en juillet dernier dès votre arrivée au Palais Bourbon.
Je tiens d'abord à remercier toutes celles et tous ceux qui y ont participé.
Je pense en particulier à la présidente de la commission des affaires sociales, Brigitte Bourguignon, qui a mené avec efficacité et bienveillance les travaux de la commission, et aux présidents et présidentes de séance, car ils ont veillé à ce que nos débats se déroulent dans un climat serein et propice au travail de fond.
J'exprime bien sûr ma gratitude au rapporteur, Laurent Pietraszewski, qui a conduit un travail remarquable et remarqué par tous de dialogue, d'écoute et de pédagogie.
Je remercie enfin les services de la séance, les administrateurs et les huissiers pour leur efficacité technique et leur disponibilité sans faille.