Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, chers collègues, les ordonnances que le Parlement est invité à ratifier aujourd'hui concernent l'évaluation des projets sur l'environnement. Il peut s'agir d'équipements structurants nécessitant un large débat mais aussi d'installations de petites entreprises, comme une station-service, une carrière ou un élevage de bovins, qui ne disposent pas de gros moyens à consacrer à une concertation, mais participent à la vie économique de nos territoires.
Quand on prend un peu de recul, à l'échelle du temps, on réalise que la démarche consistant à s'intéresser aux conséquences des activités humaines sur la nature est récente. Force est de constater que notre société a fait des progrès considérables dans ce domaine. Si l'accélération des mutations industrielles est indéniable, soyons optimistes et reconnaissons que celle-ci s'accompagne aussi d'une accélération des prises de conscience.
Sur le plan politique, permettez-moi de souligner la contribution de la famille de la droite et du centre à ce mouvement : l'inscription de la Charte de l'environnement dans le préambule de la Constitution a été voulue par Jacques Chirac et le Grenelle de l'environnement initié par le Président Sarkozy.