Dans les discussions, les Britanniques nous accusent souvent de vouloir les punir en leur faisant payer le prix de leur sortie. Nous ne voulons simplement pas qu'ils aient le beurre et l'argent du beurre. Il est intéressant de constater qu'un pays comme le Danemark – qui ne participe pas à toutes les politiques de l'Union, à commencer par l'euro –estime que l'Union ne tiendra pas si le Royaume-Uni obtient un accord trop favorable. C'est un argument que j'oppose aux Américains lorsqu'ils nous disent de prendre garde à la fragmentation : si nous sommes trop flexibles, il n'y aura plus d'Union européenne.