En entendant ce matin M. Schellenberger, M. Bernalicis et Mme Karamanli, je me dis que j'ai bien de la chance d'appartenir au groupe La République en Marche. Je m'explique.
Il s'agit de trouver le bon équilibre sans courir le risque de remettre en cause le régime même du droit d'asile – lorsque j'entends certains propos de M. Di Filippo, je prends un peu peur – et sans nier non plus l'existence de phénomènes d'appel d'air, nourris par les logiques de marché à l'oeuvre dans les filières de passeurs.
Nous allons faire des propositions équilibrées de façon à maintenir le droit d'asile – car le droit d'asile, c'est la France – et à permettre aux demandeurs de développer un projet de vie dans notre pays en étant accueillis dans les meilleures conditions possibles au lieu de rester dans des situations d'entre-deux qui ne leur sont pas favorables et qui ne sont pas à l'honneur de notre pays.
Trouver le bon équilibre, selon le fameux principe du « en même temps » – un principe dont nous sommes fiers –, nous occupera dans les prochains mois.