Votre démarche ne laisse donc pas de nous surprendre. Et puisque l'on annonce, à notre grand regret, une réforme du scrutin législatif, l'urgence dont on a parlé ne nous paraît pas évidente.
Hier soir, s'agissant du recours aux sondages, j'ai utilisé le mot « baroque ». Il me semble encore plus baroque d'y recourir si un mouvement politique apparaît, tout en s'appuyant, pour la répartition du temps d'antenne, sur la représentation des groupes de cette assemblée, issue du scrutin majoritaire. Si l'on s'appuie sur les sondages, madame la ministre, alors il faut prendre en compte, soit celui qui concerne l'ensemble des groupes au moment visé, soit les résultats du premier tour.