Nous proposons que les dispositions relatives au temps de parole ne s'appliquent qu'à partir des élections européennes de 2024.
Nous nous sommes dit que d'aucuns pourraient faire un mauvais procès à La République en marche, l'invectiver et lui reprocher de vouloir se tailler la part du lion dans les temps de parole audiovisuelle. Avec notre proposition, vous ne risquez plus d'être accusés d'avoir agi par opportunisme politique.
J'ajoute, madame la ministre, qu'en repoussant l'entrée en vigueur de cette mesure à 2024, nous pourrons faire une projection des temps de parole en nous fondant sur les résultats des élections de 2019. Si d'aventure nous nous apercevions que cela donne un temps de parole démesuré, voire démentiel, à La République en marche, nous pourrions redresser le tir par un autre véhicule législatif, entre ces deux échéances électorales. Il me semble que cette proposition est raisonnable et qu'elle est dans l'intérêt de La République en marche. C'est pourquoi je ne doute pas que vous la voterez.