L'excellence – quoique… – , mais seulement pour quelques-uns.
Pour ceux qui ne sont dotés que d'un capital économique, pas d'inquiétude. J'ai ouvert hier le supplément « Universités et grandes écoles » du Monde qui vantait les mérites du bachelor anglo-saxon, présenté comme une formation concrète et professionnalisante adaptée au monde de l'entreprise. En tournant la page, je ne fus pas surprise de découvrir une pleine page de publicité pour un bachelor d'une école privée.
Des coachs en orientation privés facturent déjà leurs prétendus conseils entre 300 et 1 000 euros, pour ceux qui en ont les moyens. Mais pour les moins bien nantis, il reviendra aux enseignants de conseiller ou de déconseiller les choix d'orientation des élèves.
L'Office national d'information sur les enseignements et les professions – l'ONISEP – a perdu cinquante postes depuis 2013 et doit répondre à un afflux très important de demandes depuis l'annonce de la réforme. Comment permettre un suivi personnalisé et individualisé pour chaque enfant ?