Notre commission souhaitant faire le point de la transformation publique et de la modernisation numérique de l'État, questions à fort enjeu budgétaire, nous avons le plaisir d'accueillir M. Thomas Cazenave.
À l'occasion de la loi de finances pour 2018, a été créée une mission intitulée « Action et transformation publique », dotée de 700 millions d'euros d'autorisations d'engagement (AE) sur cinq ans.
Jusqu'en novembre, cette politique était portée par un secrétariat général en charge de la Modernisation de l'action publique (MAP), qui avait tenté de succéder à la Révision générale des politiques publiques (RGPP). Désormais, sous l'appellation « Action publique 2022 », l'objectif qui lui a été fixé est – notamment – de baisser de 3 points la part de la dépense publique dans le PIB d'ici à 2022. C'est un objectif ambitieux, dans la mesure où il est très difficile de réduire durablement la dépense publique dans notre pays.
J'ai demandé au délégué interministériel à la transformation publique, récemment nommé, M. Thomas Cazenave, de venir nous expliquer sa façon de travailler, la méthode suivie, et les différences qu'il peut y avoir avec les méthodes du passé. Nous entendrons ensuite M. Henri Verdier, directeur de la direction interministérielle du numérique et du système d'information et de communication de l'État (DINSIC).