J'avoue que je suis un peu étonné par la méthode. Alors qu'on nous a demandé d'organiser des réunions sur le programme « Action publique 2022 », ce que j'ai fait dans mon territoire, un texte sur le droit à l'erreur, la dématérialisation et la simplification vient d'être adopté. J'ai un peu de mal à m'y retrouver…
On nous fait travailler : j'ai ainsi participé samedi dernier à une réunion avec des représentants des collectivités, des chambres de commerce, de la chambre de métiers, de la Banque de France, etc. Allez-vous vous en servir ? Pouvons-nous apporter quelque chose, en tant que députés de terrain ? Cela nous ramène à ce que disait le président Woerth tout à l'heure. Pour ma part, je considère qu'il n'est pas utile de faire croire aux gens qu'ils peuvent avoir une quelconque influence si, finalement, leur travail n'est pas pris en compte.
Enfin, la question de la fracture numérique me taraude. Si l'on veut y mettre fin, il faudrait engager une grande réflexion, qui porterait plus particulièrement sur les servitudes d'utilité publique, les réseaux, l'ensemble des tuyaux qui vont passer dans les territoires, voire sur la mutualisation des antennes pour éviter leur multiplication entre Orange, SFR, Free, etc. Il y a des carences dans notre droit, et il serait intéressant d'y remédier.