Une telle vision comptable des droits humains est incompatible avec les droits qui doivent accompagner les demandeurs d'asile, j'y reviendrai lors de la défense des amendements. Suite à tout ce qui a été dit depuis tout à l'heure, je tiens à rappeler un fait – et non pas une supputation : l'augmentation depuis 2015 du nombre de dublinés vient tout simplement du fait que ceux qui viennent d'Italie ou de Grèce n'ont pas fait – ils n'en ont pas même eu le temps – une demande d'asile telle que nous l'entendons en France, mais seulement un dépôt d'empreintes complété d'une photographie. Tout le monde le sait, y compris au niveau de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides, l'OFPRA.