Oui, madame la présidente, en relation avec le scrutin public que nous avons demandé. Il y a une logique que je ne comprends pas. Je ne dénie à personne, ici, le sentiment d'humanité, mais je voudrais m'adresser, en particulier, à nos collègues de La République en marche et du MODEM qui, depuis tout à l'heure, éprouvent de grandes hésitations sur ce texte. Depuis que cette majorité a été élue, il est arrivé, à plusieurs reprises, que le Sénat soit en désaccord avec l'Assemblée nationale, par exemple sur la loi de moralisation de la vie publique ou dans le domaine de la défense. Je remarque que, dans tous ces cas, les dispositions sénatoriales ont été rejetées et que vous avez trouvé le moyen, en très peu de jours, de faire revoter le texte initial. Pour ma part, je ne crois pas à l'idée qu'il y aurait un tel vide juridique qu'on ne pourrait pas attendre, par exemple, quelques jours, une semaine pour revoter le texte tel qu'il a été défini. Je pense donc que cela révèle autre chose.