Intervention de Josiane Corneloup

Séance en hémicycle du mardi 20 février 2018 à 9h30
Questions orales sans débat — Route centre-europe atlantique

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

Je souhaite associer à ma question l'ensemble des élus de Saône-et-Loire, en particulier ceux que Mme la ministre chargée des transports a rencontrés le 11 janvier dernier lors de sa visite à Bourbon-Lancy, visite au cours de laquelle j'ai pu apprécier la qualité de son écoute et sa volonté d'achever enfin le chantier de la route Centre-Europe Atlantique – RCEA – , débuté il y a près de cinquante ans.

Le rapport du Conseil d'orientation des infrastructures – COI – qui lui a été remis aboutit à un constat que nous faisons tous depuis des années : la dangerosité de l'axe concerné, qui n'est plus du tout adapté à l'importance du trafic, en particulier aux files de camions. Le COI préconise donc fort opportunément comme priorité l'achèvement de la mise à deux fois deux voies de la RCEA en inscrivant pour cela les crédits nécessaires, soit 435 millions d'euros.

La pérennité du financement de ces travaux est une avancée très positive et je tiens, madame la secrétaire d'État, à saluer ce premier pas. Demeure néanmoins la question cruciale du calendrier et de l'accélération impérative des travaux. Le lointain horizon d'une fin de chantier fixée à 2030 est inacceptable au regard du nombre de vies enlevées sur l'une des routes les plus accidentogènes de France. À l'heure où nous nous efforçons tous de lutter contre l'insécurité routière, il est impératif d'abréger les délais de réalisation de ce chantier et de le terminer en 2022, comme chez nos voisins de l'Allier.

Les collectivités locales ont accepté d'augmenter leur effort financier. Le département de Saône-et-Loire, par exemple, s'est déjà engagé à doubler les crédits qu'il alloue à la RCEA. Mais convenez, madame la secrétaire d'État, que sans un effort majeur de l'État, il sera impossible de garantir dans un laps de temps raisonnable la sécurité que sont en droit d'exiger les usagers. Pourriez-vous donc faire part à la représentation nationale des décisions que vous prendrez sur ce dossier, dont l'urgence ne souffre plus d'atermoiements ?

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