Intervention de Brune Poirson

Séance en hémicycle du mardi 20 février 2018 à 9h30
Questions orales sans débat — Route centre-europe atlantique

Brune Poirson, secrétaire d'état auprès du ministre d'état, ministre de la transition écologique et solidaire :

Madame la députée, vous avez bien voulu m'interroger, et Élisabeth Borne à travers moi, sur les perspectives de poursuite des travaux d'aménagement à deux fois deux voies de la RCEA dans la traversée de la Saône-et-Loire. En 2013, dans ce département, 84 kilomètres restaient à aménager en deux fois deux voies, pour un coût estimé à 658 millions d'euros. Le dispositif retenu s'articule en trois phases de travaux.

S'agissant de la première phase, entre 2014 et 2019, le programme arrêté prévoyait un ensemble de travaux pour un montant de 184 millions d'euros, dont 152 millions apportés par l'État. Ce programme a été respecté, et nous pouvons nous en féliciter, puisque près de 22 kilomètres de sections aménagées en deux fois deux voies ont d'ores et déjà été mis en service, ou le seront avant la fin du premier semestre de cette année. Le rythme budgétaire annoncé est donc tenu, malgré les contraintes pesant sur l'investissement routier, afin de respecter les calendriers annoncés.

S'agissant de l'année 2018, 24,65 millions d'euros en autorisations d'engagement, provenant à 82 % de l'État, sont programmés, dans un contexte budgétaire national extrêmement contraint, comme vous le savez. Cela permettra de poursuivre les travaux en cours sur la section Paray-le-Monial-Charolles et de débuter ceux de la section Prissé-Charnay-lès-Mâcon.

Le projet de loi que le Gouvernement présentera au printemps comportera un volet « programmation des infrastructures » qui s'appuiera sur les travaux menés par le Conseil d'orientation des infrastructures, présidé par Philippe Duron. Le Conseil a remis ses conclusions le 1er février dernier. S'agissant de la RCEA, il a considéré comme pertinentes les orientations mises en oeuvre depuis 2014. Il a également recommandé de poursuivre l'aménagement progressif sur crédits publics, tout en soulignant que « le calendrier de réalisation pourrait être raccourci en cas d'accroissement de la participation des collectivités au financement des travaux ».

Nous aurons donc l'occasion de débattre, au sein de cette assemblée, des projets utiles pour répondre aux enjeux de mobilité du quotidien des citoyens, et compatibles avec les ressources financières publiques. Compte tenu des enjeux du projet de RCEA, notamment en termes de sécurité routière, je suis à tout à fait favorable, au nom d'Élisabeth Borne, à sa poursuite, voire à son accélération.

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