Au cours des dix prochaines années, monsieur le député, nous allons investir 36 milliards d'euros pour remettre à niveau le réseau : ce seront 10 millions d'euros par jour pendant dix ans, soit 50 % de plus que ce qui a été fait au cours des dix dernières années. Jamais le volume d'argent consacré au service public ferroviaire n'a été aussi important, et le service public le vaut bien.
Il nous faut désormais repenser le mode de fonctionnement de tout le système ferroviaire, au bénéfice de nos concitoyens et dans le respect des cheminots. C'est bien le sens du diagnostic global réalisé par Jean-Cyril Spinetta, qui en aucun cas n'envisage la privatisation du service public ferroviaire, auquel, comme vous, je suis très attachée.