Monsieur le Président, monsieur le secrétaire d'État auprès du Premier ministre, porte-parole du Gouvernement, monsieur le rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République, mes chers collègues, ce projet de loi n'a pas la prétention à lui seul de palier l'absence, depuis plusieurs décennies, de décision claire et tranchée en faveur de l'Europe. Il illustre toutefois une conviction : il faut un débat national sur les enjeux européens.