Nous avons suffisamment regretté les circonscriptions prétendument « territorialisées », la fausse proportionnelle et les divers arrangements auxquels ces dispositions donnaient lieu pour adhérer aujourd'hui à l'idée d'une circonscription nationale, dans la continuité de ce que nous réclamions auparavant.
J'ai entendu il y a quelques instants énoncer l'idée que puisqu'il n'y aurait plus de circonscriptions territorialisées, le poids de la France serait amoindri. C'est se tromper sur ce qu'est la France ! La France est d'abord son peuple, et il n'est de lien qui vaille pour un Républicain, dans cette tradition-là, que celui qui unit l'élu au peuple, avec le mandat qu'il en reçoit. Plus que jamais il n'est de peuple que celui qui se constitue par le vote ; et il n'est de souveraineté que celle qui s'exprime par les institutions que ce peuple garnit de ses représentants.