Or nous n'avons pas ces institutions en Europe. Le Parlement qui va se constituer n'a aucun pouvoir : 70 % des décisions qui s'y prennent n'ont aucune conséquence concrète. Ce Parlement ne peut discuter librement ni du budget ni de toute une série de sujets. Enfin, les liens qui constituent un peuple, sa solidarité et, par-dessus tout, la préoccupation du plus fort pour le plus faible, de celui qui a les moyens pour celui qui ne les a pas, tout cela est interdit par les traités européens, qui empêchent l'harmonisation fiscale et l'harmonisation sociale.
Toutefois, il faut que la France entre dans ce débat, qu'elle y entre pour peser ensuite sur ce qui va se passer, car de terribles événements se nouent sur le vieux continent. C'est s'aveugler que de ne pas le voir, ne pas comprendre que c'est de cela dont il est question, dès aujourd'hui, avec le présent projet de loi.
Épargnons-nous les caricatures…