Vous avez posé trois questions, madame Biémouret.
S'agissant d'abord de votre département, du fait qu'il ne compte actuellement qu'une seule commune en zone blanche, je pense avoir déjà répondu à cette question à plusieurs reprises. La qualité de service actuelle n'est effectivement pas satisfaisante, et c'est pourquoi, dans l'accord que nous avons conclu avec les opérateurs, nous avons défini une nouvelle qualité de service. Cela signifie que votre département comptera demain davantage de zones blanches nouvelle définition, où il faudra intervenir prioritairement et qui feront l'objet de la mutualisation que j'évoquais tout à l'heure.
Vous m'interrogez ensuite sur le manque à gagner. L'accord que nous avons conclu, qui implique un investissement supplémentaire de la part des opérateurs, fait un seul gagnant : l'aménagement du territoire et, à travers lui, l'ensemble des Français. J'insiste : nous avons beaucoup parlé des nouvelles infrastructures de téléphonie, mais cet accord a une portée bien plus grande puisqu'il généralise la 4G. Les communes ne disposant pas aujourd'hui de la 4G – on en compte plus de 10 000 – vont passer de la 2G ou de la 3G à la 4G. C'est essentiel car cela permettra, comme l'a rappelé Mounir Mahjoubi, de développer les usages d'internet et la couverture des réseaux de transport.
Enfin, la garantie dont nous disposons, c'est l'ARCEP, puisque cet accord porte son sceau. En tant que gendarme des télécommunications, elle peut prendre des sanctions pouvant aller jusqu'à de très lourdes amendes. Surtout, c'est elle qui renouvelle l'ensemble des licences, qui sont l'électricité des opérateurs.