Vous avez interrogé le Gouvernement sur la concurrence des vins produits dans les pays d'Europe du Sud et sur les mesures qu'il entend prendre pour protéger la viticulture française.
Il est vrai que le secteur viticole est aujourd'hui un moteur de croissance de l'économie française et qu'il représente une part importante de l'excédent commercial français.
Le Gouvernement est convaincu de la nécessité de renforcer le dialogue avec le gouvernement et les représentants de la filière viticole espagnols. C'est la raison pour laquelle Stéphane Travert a mis en place, conjointement avec son homologue espagnole Isabel García Tejerina, un comité mixte franco-espagnol du secteur vitivinicole. Ce comité, qui s'est réuni pour la première fois à Paris le 25 juillet dernier, a permis de partager les bases d'une vision économique commune de la filière viticole franco-espagnole. Ces échanges sont approfondis dans le cadre de deux groupes thématiques : l'un sur la compétitivité et les aspects économiques de la filière, qui s'est réuni le 13 février 2018 et qui a pour objectif d'anticiper les éventuelles difficultés du marché ; l'autre sur les aspects réglementaires, qui vise à établir des positions franco-espagnoles fortes sur les questions de politique européenne et internationale et qui se réunira en juin prochain.
Si ces actions constituent une première étape importante, elles ne répondent que partiellement – nous le reconnaissons – à certaines difficultés structurelles que rencontre plus largement le bassin viticole du Languedoc-Roussillon.
C'est pour cette raison que Stéphane Travert a souhaité que le préfet de la région Occitanie, en qualité de préfet coordinateur du bassin, saisisse les interprofessions de la région en vue de l'élaboration d'un plan d'action global visant à renforcer la compétitivité et le positionnement de la filière viticole du Languedoc-Roussillon sur les marchés nationaux, européen et internationaux.
Par ailleurs, l'étiquetage des vins, …