Monsieur le ministre, je souhaiterais vous interroger sur la situation actuelle en Palestine. Mardi dernier, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a réclamé au Conseil de sécurité de l'ONU la tenue dans les prochains mois d'une conférence internationale pour avancer dans le processus de paix israélo-palestinien.
Nous devons aujourd'hui prendre en compte la volonté affirmée par M. Abbas de privilégier des discussions multilatérales et équilibrées.
Plus que jamais, la France doit faire entendre sa voix lors de cette négociation décisive. Il n'est pas souhaitable que les États-Unis soient, dans ce dialogue, la voix exclusive de médiation. Soyez assuré, monsieur le ministre, que nous sommes attachés à une solution à deux États, qui serait viable et durable à la fois pour la Palestine et l'État d'Israël, et qui permettrait à chaque citoyen de vivre dans la liberté, la sécurité et l'égalité.
Monsieur le ministre, je vous poserai trois questions. Ne s'agit-il pas d'un enjeu majeur conditionnant la stabilité et la paix au Proche-Orient ? Quel rôle la France envisage-t-elle de jouer dans ces discussions internationales ? Quelle position défendra-t-elle auprès de ses interlocuteurs, notamment israéliens et palestiniens ?