Monsieur le député, j'ai déjà rappelé la position constante de la France sur la résolution du conflit entre Israël et la Palestine, en soulignant que notre pays souhaite le règlement politique de la situation. L'objectif, qui a été répété par la communauté internationale, est d'aboutir à deux États vivant en sécurité dans des frontières reconnues et ayant l'un et l'autre Jérusalem pour capitale ; le cadre, c'est celui du droit international ; quant à la méthode, c'est celle de la négociation.
Nous nous conformons aujourd'hui à ces orientations, que nous répétons aux uns et aux autres. Lorsque le PrésidentMacron a reçu le Premier ministre Netanyahou ou le président Abbas, il a dit la même chose aux deux, et cette chose, nous la disons publiquement.
Nous sommes, il est vrai, dans une phase particulière, en raison, tout d'abord, de l'initiative du Président Abbas au Conseil de sécurité, visant la tenue d'une conférence internationale en 2018 sur les bases de l'initiative arabe de paix de 2002. Pourquoi pas ? Nous avons déjà souligné que cette méthode suscite notre intérêt et que nous sommes prêts à examiner une telle évolution. En même temps, est évoquée l'annonce, qu'on dit imminente, d'une proposition de plan de paix américain. J'ai eu l'occasion de rencontrer à Washington M. Kushner, qui est chargé de cette mission.