Vous avez raison, monsieur le député, un certain nombre de prises de position ont créé du trouble dans la région. Il n'est pas question pour nous de répondre au trouble par un autre trouble et donc à une décision unilatérale par une autre réaction unilatérale.
Nous nous trouvons dans une phase d'étude attentive des propositions mises sur la table. Nous étudions effectivement le plan proposé par le président Abbas reposant sur trois piliers, que j'évoquais précédemment. Comme l'a dit Jean-Yves Le Drian, nous attendons également des propositions américaines qui pourraient, nous dit-on, être mises sur la table très prochainement. C'est au regard de l'ensemble de ces éléments que nous verrons comment il est possible d'agir.
En tout cas, il est très clair que la France fera tout ce qui est possible et utilisera naturellement sa force de conviction pour contribuer à toute solution qui pourrait s'esquisser ou à tout processus dont on pourrait raisonnablement penser qu'il permettrait de régler enfin ces problèmes pendants depuis trop longtemps.
Nous nous trouvons donc à un moment un peu particulier. Un certain nombre d'autres propositions doivent être formulées. Le moment venu, naturellement, nous aviserons. Quoi qu'il en soit, nous serons à la hauteur du devoir de la France et de la voix de la France dans le monde.