Ils étaient 181 à la fin de novembre 2017. Nous souhaitons naturellement que les conditions de détention des prisonniers palestiniens, quel que soit leur âge, soient conformes aux obligations prévues par les conventions internationales et que, s'agissant de mineurs, la convention internationale protégeant les droits de l'enfant et ses trois protocoles additionnels, auxquels Israël est partie, s'appliquent.
S'agissant de Gaza, la situation humanitaire est très préoccupante. Pour sa part, la France continue d'apporter de l'aide dans de nombreux domaines – aide alimentaire, formation professionnelle, santé. Elle assure également la présence d'un institut français, seul centre étranger présent dans la bande ; le reportage publié il y a quelques jours dans un grand quotidien du soir ne peut, à cet égard, manquer de nous interpeller.
S'agissant de la reconnaissance de l'État palestinien et tout simplement du droit international, nous l'avons réaffirmé à plusieurs reprises aujourd'hui, l'objectif, c'est la solution à deux États ; la méthode, c'est la négociation et non pas la réponse par un acte unilatéral à un autre acte unilatéral ; le cadre, c'est le droit international.
Il peut être lassant d'entendre les mêmes éléments, mais, en dehors de ce cadre, point de salut ! Il faut espérer que les propositions mises sur la table par le président Abbas et les réactions qu'elles susciteront permettront de renouer les fils d'un dialogue ô combien indispensable.