Les citoyens dont les droits sont remis en cause par la situation actuelle sont en nombre restreint. Néanmoins, si l'on veut préserver à l'avenir que la citoyenneté européenne demeure fondamentale dans le projet européen, comment peut-on envisager de refuser des droits à une catégorie de personnes qui sont directement touchées par une décision alors qu'une large majorité d'entre elles, qu'il s'agisse des citoyens européens au Royaume-Uni ou des ressortissants britanniques dans l'Union européenne, n'a pas eu la possibilité de se prononcer par un vote ? Si la citoyenneté européenne est notre statut fondamental, il doit absolument nous protéger dans cette situation sans précédent.