Je tiens avant tout à vous féliciter pour ce travail, monsieur le rapporteur, même si nous ne partageons pas toujours vos points de vue.
Permettez-moi de vous interroger sur la spécificité de la région Île-de-France, où des millions de voyageurs se déplacent chaque jour. La gare des Halles, par exemple, est la plus grande d'Europe. Or, les Franciliens se plaignent à juste titre de l'état de nos transports parce qu'ils sont saturés et posent de nombreux problèmes liés aux retards ou encore à l'état des lignes et des équipements. Nous avons besoin d'investir davantage dans les transports en commun, notamment dans le Grand Paris Express qui sera essentiel pour la mobilité de millions de Franciliens et l'attractivité de la région capitale.
Ne voyez-vous pas une contradiction entre la volonté d'imposer la gratuité de manière uniforme dans tout le territoire, y compris en Île-de-France, et la nécessité d'investir davantage dans les transports en commun ? La gratuité n'empêcherait-elle pas d'investir pour améliorer la qualité des services publics de transport en commun ? Au fond, ne s'agit-il pas d'une inversion des priorités ?