(Interprétation de l'anglais.) En effet, le concept de déficit structurel est fort complexe. Il est relativement facile de déterminer si le montant nominal des déficits publics est inférieur ou supérieur à 3 % du produit intérieur brut. En revanche, évaluer le solde structurel... La méthode actuellement retenue peut se traduire par une surévaluation de l'effort structurel nécessaire. C'est une question très technique. L'indicateur de dépenses de référence, ou expenditure benchmark, pourrait être d'un usage plus simple. Ce qui est certain, c'est que l'appréhension du seul montant nominal du déficit est insuffisante. Il n'est évidemment pas simple de trouver la bonne solution. Et avec ce que votre Cour des comptes appelle « effort structurel », en fait plus proche de l'indicateur de dépenses de référence que de l'effort structurel tel que le mesure la Commission, nous avons au moins trois outils différents ! Pour ma part, j'appelle ardemment au développement de nouveaux concepts, plus simples et plus pertinents pour mesurer l'efficacité de la dépense publique des États membres, sans nous exposer au risque de budgets procycliques ou à celui de décourager les dépenses d'investissement, essentielles à la croissance.
Nous pensons aussi que les dépenses sociales doivent être évaluées non pas seulement en termes comptables, mais aussi en tant qu'elles contribuent à la cohésion sociale, avec laquelle notre modèle social et notre compétitivité ont partie liée.