(Interprétation de l'anglais.) Il me semble utile d'avoir cet échange, même si nous sommes bien loin du consensus – mais tout consensus commence par un débat. Les politiques de ces dernières années ont été procycliques, en grande partie en raison de l'application des règles budgétaires – en toute bonne foi, d'ailleurs, puisque l'objectif était de conduire une politique structurelle, mais ce n'est pas ce qui s'est produit. Comme le savent les économistes, les différentes mesures adoptées concernant le déficit structurel et l'écart de production s'appuyaient sur des notions difficiles à traduire dans la pratique. Même avec de bonnes intentions, nous n'avons pas pu obtenir de résultats satisfaisants.
Autre problème : nous nous concentrons sur les déficits, et non sur la dette. Or, pour absorber les chocs, mieux vaut se préoccuper du niveau de la dette qu'un pays peut supporter afin de faire face. C'est cette notion qu'il faudrait privilégier plutôt que sur les déficits. Il ne s'agit même pas d'une politique coordonnée, mais simplement de permettre aux pays qui disposent d'une marge de manoeuvre de stabiliser leur économie et d'aider les populations dans les périodes difficiles, car c'est l'objectif sous-jacent. Ne vous concentrez pas tant sur les déficits structurels que sur le niveau de dette.