Madame la ministre, c'est la quatrième fois que j'assiste à la présentation d'une loi de programmation militaire, et c'est la première fois que l'on peut voir un verre aux trois quarts pleins, plutôt qu'à un quart vide comme certains le soulignent… (Sourires.)
En ma qualité de représentant de notre assemblée à l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, je peux constater que la voix de la France est à la fois crédible et écoutée, de par l'action du président de la République, de par le cadre juridique qui est le nôtre, mais aussi de par la qualité et l'engagement des femmes et des hommes qui composent nos armées.
Mais nous avons une singularité, qui est d'avoir des forces de présence et des forces de souveraineté. Vous nous proposez une augmentation des moyens relatifs aux forces de présence. Y aura-t-il un effort similaire pour les forces de souveraineté ? Je crois que c'est très important pour nos départements et nos collectivités d'outre-mer. Pensez-vous qu'avec l'objectif cible qui est déjà positif, de six patrouilleurs d'outre-mer et de trois patrouilleurs légers pour la Guyane, il sera possible d'assurer la surveillance du deuxième domaine maritime au monde ?