Ma question porte sur le programme de sous-marins nucléaires lanceurs d'engins de troisième génération. La construction du premier de ces quatre sous-marins devrait débuter en 2020, en vue d'une mise en service au début des années 2030. Mais il semblerait que, sur le site Naval Group de Cherbourg, le retard pris dans l'exécution du programme Barracuda et la construction des sous-marins nucléaires d'attaque impose une contrainte industrielle, puisqu'il rend indisponibles les installations de Naval Group pour la construction des nouveaux SNLE. Estimez-vous, Monsieur le délégué général, qu'en cas d'indisponibilité prolongée de ces infrastructures, l'activité des sous-marins lanceurs d'engins actuellement en service devra être prolongée ?