Intervention de Yannick Rousselet

Réunion du jeudi 15 février 2018 à 10h00
Commission d'enquête sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires

Yannick Rousselet, responsable nucléaire de Greenpeace France :

C'est archifaux ! Il va falloir couper court à toutes ces fausses informations : reportez-vous aux procès-verbaux de gendarmerie ! Nous n'avons jamais prévenu qui que ce soit ! EDF a dit cela, et tout le monde s'est mis à croire une chose pareille ! Pourquoi ne pas prétendre aussi que nous les rencontrons la veille pour préparer l'activité ensemble ! C'est du délire complet. Nous n'avons jamais prévenu avant de faire une action. Si c'était le cas, qui aurait un intérêt quelconque à nous laisser faire ? J'ai l'impression que l'image d'EDF ne sort pas très grandie de nos actions, et celle du PSPG encore moins. Comment croire qu'ils sont prévenus avant que nous n'intervenions ? Vraiment, ce n'est pas sérieux.

Évidemment, lorsque l'action est enclenchée, lorsque les choses sont faites et que nous sommes sur place, nous entamons des discussions avec les autorités. À Cruas, nous n'avons même pas parlé du tout avec elles, parce que ça ne s'est pas bien passé puisqu'ils sont venus directement me chercher alors que je n'étais pas du tout concerné – j'étais à l'extérieur.

Nous sommes parvenus dans la zone dite « de sécurité renforcée ». Je vous renvoie au schéma publié par EDF : ils définissent trois zones, et nous étions dans la troisième. Les gens ont bien passé l'ensemble des barrières…

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