L'objectif de l'action était de démontrer que l'on pouvait toucher la piscine – vous avez vu des mains sur la piscine –, que quelqu'un pouvait aller au contact de la piscine. Jamais nous n'avons pensé à aller dans la salle des commandes ou dans le réacteur… De toute façon, il n'y a pas besoin d'aller à l'intérieur pour démontrer la vulnérabilité de la centrale. D'un point de vue administratif et juridique, puisque vous connaissez bien la question, nous étions dans la zone renforcée. On nous dit que nous n'étions pas dans la zone nucléaire. Évidemment, nous n'avons pas essayé d'entrer dans les bâtiments : ce n'était pas du tout notre objectif. Je dis simplement qu'il y a trois zones, et que nous étions bien arrivés jusqu'à la troisième dite « renforcée » qui est administrativement celle qui est censée être la plus sécurisée…