L'école est un milieu privilégié pour la promotion de la santé, en particulier de l'éducation à la santé, qui en est un des ressorts. Le dispositif reposant sur la mobilisation de jeunes étudiants est donc bienvenu.
J'en évoquerai deux enjeux. La promotion de la santé souffre de difficultés, notamment du manque de ressources en milieu scolaire ainsi que de l'insuffisance de la formation et de la coordination des acteurs.
Ce n'est pas l'accumulation des dispositifs qui assurera une bonne promotion de la santé, mais bien leur synergie. Je me fais ici la porte-parole des médecins scolaires – mes confrères et consoeurs – qui s'inquiètent de leur rôle et de la place qu'ils occuperont dans la mise en oeuvre des nouvelles mesures.
Par ailleurs, celle-ci fait l'objet d'un calendrier exigeant. L'expérimentation commence en effet dès à présent. La brièveté des délais risque de mettre à mal cette réforme positive, ce qui serait dommage pour les enfants comme pour les étudiants, qui doivent vivre une expérience réussie afin de développer le goût de la prévention, voire d'en faire leur carrière.
Madame la ministre, pouvez-vous fournir des précisions sur le service sanitaire, en particulier sur l'articulation entre ses acteurs et les dispositifs existants dans le milieu scolaire ?