Il y va de la crédibilité de notre politique européenne de la pêche défendue par la Commission européenne à l'international, dont les principes et les bonnes pratiques sont exportés dans le monde entier, au sein des organisations régionales de gestion des pêches et dans le cadre des accords de partenariat de pêche durable avec, notamment, des pays africains et de l'Océan Indien.
Ainsi, cela fait dix ans que l'Union européenne, pionnière en la matière, a adopté une réglementation contre la pêche illégale, non déclarée, non réglementée, dite « pêche INN ». Elle prévoit des sanctions commerciales contre les États ne respectant pas des obligations minimales en matière de contrôle des pêches. Cette réglementation est un modèle.
L'Union européenne ne se contente pas d'édicter des règles, elle apporte des aides financières chaque année aux pays en développement pour qu'ils progressent dans la gestion de leurs pêches.
Vous l'aurez compris, la politique commune de la pêche est un exemple à suivre en termes de durabilité sur le plan mondial et doit le rester. La pratique de la pêche électrique va à l'encontre de cet objectif et risque de nuire à l'image de la pêche européenne dans son ensemble au détriment, en premier lieu, de nos professionnels de la pêche.