Nous sommes ici nombreux à nous plaindre de la perte d'influence française en Europe. Il est donc dommage de se priver de citer l'action déterminante d'un de nos trois seuls présidents de commission au Parlement européen, qui a mené des auditions et rencontré non seulement M. le ministre de l'agriculture, mais également les représentants du gouvernement néerlandais, pour exprimer la position qui est la sienne et maintenant la nôtre. Cette attitude rejoint l'entre-soi dénoncé par nos collègues de l'opposition sur un sujet qui devrait pourtant tous nous rassembler. Cet exemple de l'interdiction de la pêche électrique est tout particulièrement frappant alors que nous évoquions, il y a quelques semaines, la volonté du Gouvernement de transformer les représentants français au Parlement européen en apparatchiks parisiens ou bruxellois, les déconnectant des enjeux du terrain.
Si la position du groupe majoritaire au Parlement européen, le PPE, a évolué et si une part importante de ses membres s'est prononcée pour l'interdiction de la pêche électrique, c'est bien parce que la France avait un représentant membre du groupe majoritaire, président de la commission de la pêche, …