Cet après-midi, nous traitons de la technique de pêche au travers de la proposition de résolution que nous examinons. Il faut nous en tenir là afin de pouvoir porter devant le Parlement européen et la Commission, dans le cadre du trilogue, la position que l'ensemble des sensibilités sur ces bancs auront unanimement défendue.
Quant à l'amendement que vous présentez, monsieur le député, je vous renvoie au projet de loi issu des états généraux de l'alimentation. Il est prévu de porter à 50 % la part de produits bio sous signe de qualité dans la restauration collective. Les collectivités territoriales, en vertu du principe de libre administration, peuvent décider d'utiliser ou pas des poissons issus de la pêche électrique.
Je reprends l'argument développé par l'un d'entre vous : dès lors que la pêche électrique sera interdite, il sera bien plus difficile de trouver sur les étals des poissons qui en sont issus et d'en consommer.
Il vaut mieux nous en tenir à l'interdiction de cette technique de pêche qui massacre nos ressources halieutiques pour pouvoir la défendre à Bruxelles correctement. J'émets donc un avis défavorable.