C'est pour vous une obsession !
La phobie d'Israël fait partie intégrante de l'ADN de l'extrême gauche. N'ayons pas peur des mots : c'est une stratégie clientéliste en direction de l'électorat arabo-musulman des quartiers, où, hélas, l'antisémitisme est devenu ces dernières années un véritable code culturel. Je voudrais, d'ailleurs, rendre ici hommage à la clairvoyance et au courage de Malek Boutih, ancien député socialiste, qui dénonce depuis des années, inlassablement, ces dérives islamo-gauchistes.
Mes chers collègues, la rhétorique antisioniste n'est pas une opinion anodine. Elle a des conséquences concrètes chez nous, en France. Comme l'a exprimé avec clarté le Président de la République, le 16 juillet dernier, au Vél' d'Hiv', « l'antisionisme [… ] est la forme réinventée de l'antisémitisme ». C'est ce même antisémitisme qui fait fuir des Français juifs par milliers, cette même haine qui a frappé à Montmagny, Sarcelles, Créteil ou Livry-Gargan, qui, auparavant, avait tué des enfants juifs à Toulouse, avait tué à l'Hyper Cacher et qui, le 4 avril dernier, a fait que Sarah Halimi a été défenestrée à Belleville. Ces assassins ne lisent pas Céline, ils ne lisent pas Maurras, ils se nourrissent de l'islamisme et de la détestation d'Israël !
Dans quelques heures, au dîner annuel du CRIF, le Conseil représentatif des institutions juives de France, le chef de l'État s'exprimera sur ce sujet essentiel. Ouvrons les yeux : dans nos quartiers, la haine d'Israël n'est qu'une variante de la haine de la France et de la République.