Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, madame la présidente de la commission, madame la rapporteure, chers collègues, après ces échanges extrêmement riches, j'en appelle à une forme d'apaisement. C'est la touche finale que je souhaiterais apporter aujourd'hui, étant particulièrement bien placée pour comprendre à quel point ces sujets peuvent déchaîner les passions.
Par le passé, j'ai en effet été engagée comme militaire le long de la ligne bleue, cette frontière de 80 kilomètres que l'Organisation des Nations unies a artificiellement tracée entre le Liban et Israël. J'ai pu voir sur le terrain le désastre de la guerre, les coeurs et les hommes meurtris, les familles séparées.
Je suis également une lectrice assidue de Joseph Kessel, dont les reportages remplis d'émotion m'ont passionnée.
J'appelle à présent à la raison, puisqu'il s'agit d'un accord très simple. Quant à la question israélo-palestinienne, elle doit faire l'objet d'un débat de fond.
Aussi, je souhaite conclure par un avis très favorable à ce texte.