Les membres du groupe Les Républicains préfèrent aborder le sujet dans l'autre sens. Nous souhaitons mettre en place de façon urgente une exonération fiscale et sociale des heures supplémentaires et complémentaires, ce qui permettra non seulement de dégager du pouvoir d'achat pour les salariés, notamment ceux qui travaillent à temps partiel, mais aussi de renforcer la compétitivité des entreprises.
Nous devrons également être force de proposition dans le cadre de l'examen de la future loi relative à la formation professionnelle. Celle-ci doit être pensée pour tous les publics, notamment les femmes dont le temps partiel est subi. Nous devons aider celles et ceux qui sont en fragilité professionnelle à se stabiliser et à consolider leur employabilité ainsi que leur situation par rapport à l'emploi.
Votre proposition de loi, madame la rapporteure, s'intitule « lutter contre la précarité professionnelle des femmes ». Elle s'attaque principalement au temps partiel.
Oui, combattre le temps partiel imposé, contraint, subi est une question de justice sociale et d'équité citoyenne. Toutefois, je ne suis pas persuadé que c'est en nous attaquant à la compétitivité de notre économie que nous atteindrons cet objectif.