Intervention de Françoise Dumas

Réunion du mercredi 21 février 2018 à 16h15
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Dumas :

Madame la directrice, c'est en effet un beau chantier que nous avons devant nous et nous y consacrerons, les unes et les autres, toute notre énergie, car il y a beaucoup à faire.

Le contexte opérationnel intensif a plusieurs effets négatifs sur la reconversion. Le rythme des activités éloigne en effet les militaires, notamment ceux du rang, du parcours de reconversion idéal, dont la durée est de 18 mois selon les recommandations de Défense mobilité. De fait, les militaires passent, en moyenne, beaucoup plus de 200 jours par an en dehors de leur foyer, que ce soit dans le cadre de l'opération Sentinelle ou en OPEX. Selon vous, l'augmentation du nombre d'abandons est-elle due à cette diminution de la disponibilité des militaires liée à la densification de leurs activités opérationnelles ? Cette intensité opérationnelle peut-elle expliquer en partie la baisse du taux de captation ?

Ma seconde question concerne les Centres militaires de formation professionnelle (CMFP), qui s'adressent aux militaires des trois armées et de la gendarmerie. L'ensemble des formations proposées sont réévaluées chaque année, de sorte que les CMFP restent à l'écoute des besoins du marché de l'emploi et puissent répondre aux exigences des employeurs comme des stagiaires. L'accès à ces formations reste-t-il limité par des contraintes familiales ? Il n'existe que deux implantations à ce jour. Envisagez-vous de créer, à court ou moyen terme, d'autres CMFP afin d'en faciliter l'accès et l'utilisation ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.