Merci, monsieur le ministre, pour votre présentation de cette réforme ambitieuse et progressiste, grâce à laquelle nos futurs bacheliers disposeront d'un examen plus juste, permettant d'évaluer leurs efforts et leurs acquis de manière continue, un examen moins complexe à organiser et davantage tourné vers la réussite des élèves dans le cadre de leur projet professionnel.
Que va devenir le bac OIB – option internationale – et quelles seront les modalités retenues pour les épreuves de langue vivante, notamment à l'oral ?
Vous préservez le totem de la philosophe parmi les épreuves finales, mais ne pourrait-on pas envisager l'apprentissage de cette matière dès la seconde ou la première, tant son programme est dense ?
Enfin, je suis satisfait de voir proposée une nouvelle matière intitulée « Humanités numériques et scientifiques », dont la vocation est de doter les élèves des connaissances indispensables pour vivre et agir au XXIe siècle. Mais force est de constater la grande méconnaissance qu'ont nos lycéens du fonctionnement rudimentaire de l'État, de l'organisation de la justice et de nos services publics comme du rôle et des compétences de nos collectivités. Certes, l'enseignement moral et civique est présent en première mais à raison de trente minutes seulement par semaine. Ces sujets ont-ils vocation à être abordés en socle commun ou dans une discipline de spécialité ?