Monsieur Leroy, la question de votre neutralité politique se pose, mais, à titre personnel, je me réjouis qu'un ancien parlementaire puisse être candidat à la présidence d'une grande agence nationale comme l'ADEME.
Pour les véhicules électriques, de nombreuses questions demeurent sans réponses. Quid du recyclage des batteries, de l'utilisation des matières rares de la planète, ou des émissions électromagnétiques des batteries en situation de recharge ? En 2013, une étude de l'ADEME avait conclu que la voiture électrique n'était pas si vertueuse en termes d'effets sur le climat : la fabrication des batteries, notamment, provoque une forte émission de CO2. En qualité de président de l'ADEME, comment pourriez-vous éclairer la représentation nationale, d'un point de vue méthodologique et scientifique, sur cette direction stratégique majeure ?