L'avis de 2013 de l'ADEME fait ressortir un élément important : les véhicules électriques doivent faire l'objet d'une utilisation intensive en raison du coût environnemental de « rentabilité » de la batterie. L'ADEME est active pour accompagner les changements comportementaux et sociaux nécessaires pour aller vers ces modes de transport. Pour l'instant, nous utilisons le véhicule électrique comme nous avons utilisé le véhicule thermique depuis quarante ans. Nous ne pouvons plus continuer ainsi, et l'ADEME contribue à faire évoluer les choses.
Pour le reste, je suis comme vous : je suis attentif, je vois les limites du système, je constate que l'hybride rechargeable monte en puissance… Peugeot s'était engagé à développer un moteur deux litres. Où en sommes-nous ? Personnellement, je crois que nous pouvons encore conserver des voitures thermiques pendant un temps. L'engagement pris par le Gouvernement d'une fin de la vente des voitures à moteur à essence et diesel d'ici à 2040 est peut-être plus conservateur que ce qu'avancent certaines marques automobiles – je pense à Volvo et certains autres groupes qui ont annoncé une sortie du thermique d'ici à 2025 ou 2030.
L'ADEME doit accompagner ce mouvement – il faut que nous nous assurions par exemple de notre capacité à nous équiper en bornes de recharge… Je pourrai revenir devant vous pour vous présenter tous les travaux de l'ADEME sur le sujet. Nous devons tous prendre en considération des changements d'usage liés au covoiturage, ou à la mise à disposition de voitures en partage.