Une des conclusions de la feuille de route pour l'économie circulaire est la volonté des Français d'évoluer en matière de recyclage, en particulier concernant les systèmes de consigne.
Certaines entreprises, comme Coveris, à Soustons, que j'ai eu l'occasion de visiter dernièrement, arrivent à fonctionner avec quasiment 70 % de matériaux recyclés locaux. Ce type de solution exige parfois de dépasser le seul aspect économique et concurrentiel, ou nécessite des investissements importants. Pour l'heure, l'ADEME participe au soutien de l'intégration de matières recyclées pour les plasturgistes et transformateurs avec le dispositif ORPLAST, et permet à ces filières d'être concurrentielles. Ce dispositif sera-t-il pérennisé ?
Un autre problème pour ces filières tient à la difficulté de se fournir en matériaux recyclés. En France, nous sommes en moyenne à 55 % de bouteilles recyclées, alors que ce taux peut atteindre 85 % en Allemagne, dans les pays scandinaves ou en Suisse, grâce aux systèmes de consigne. Pensez-vous que la mise en place d'un système de consigne généralisée permettrait d'améliorer ces performances ? Comment l'ADEME pourrait-elle y contribuer ?