La nomination d'un nouveau président de l'ADEME a lieu à un moment charnière de refondation des mobilités du quotidien. L'ADEME est en effet appelée à jouer un rôle déterminant dans cette transition.
L'Agence a su faire preuve d'innovation et proposer de nouveaux modèles économiques pour développer les nouvelles mobilités durables dans les zones urbaines et périurbaines, où la densité de population est relativement importante. Cependant, le problème se pose en termes spécifiques dans les territoires ruraux et de montagne, qui demeurent fortement dépendants du modèle de la voiture individuelle. La thématique des changements de comportement en relation avec les nouvelles formes de mobilité fait partie des axes prioritaires et l'ADEME s'y est d'ailleurs positionnée.
À la veille de l'examen du projet de loi d'orientation sur les mobilités, quelles sont les pistes du futur président de l'ADEME pour le développement des mobilités durables dans les territoires enclavés ?
La territorialisation des financements de l'ADEME n'est-elle pas aujourd'hui une nécessité, afin que les acteurs des territoires puissent concevoir des plans de développement adaptés ?