Intervention de Philippe Gosselin

Séance en hémicycle du mardi 13 mars 2018 à 15h00
Consultation sur l'accession à la pleine souveraineté de la nouvelle-calédonie — Article 6

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Sans vouloir me livrer à une explication de vote, puisqu'elles auront lieu mardi prochain, je voudrais à ce stade me réjouir de l'unanimité que l'on retrouve ce soir ici. Il est bon que la Nouvelle-Calédonie ne soit pas un enjeu métropolitain et une occasion pour la France continentale de polémiquer.

C'est pourquoi je trouve dommage qu'un de nos collègues ait jugé bon d'ignorer un des signataires de l'accord et la poignée de main historique entre Jean-Marie Tjibaou et Jacques Lafleur. Il est dommage que l'hommage public sépare ceux que le combat pour la paix a unis. C'est ce que pour notre part nous préférons retenir sans esprit de polémique.

Deuxième point, que celles et ceux de nos concitoyens qui nous écoutent se rassurent : ce texte extrêmement technique peut paraître bien compliqué mais il est le point de départ d'un processus qui va trouver à s'appliquer dans quelques mois, avec la consultation prévue pour cet automne.

Si le texte est assez court, j'invite le Gouvernement à traduire intégralement la volonté du seizième Comité des signataires sans y ajouter quoi que ce soit, car il importe que l'État reste neutre et que la consultation soit la plus sereine possible, ce qui n'exclut pas que le Gouvernement fasse part de sa vision de l'avenir du territoire. Nous ne confondons pas les deux choses.

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