Le véritable moteur de votre décision de repousser les délais de livraison est connu : ne pas aggraver la dette publique en répartissant dans le temps le coût des travaux, et ainsi respecter la sacro-sainte règle des 3 %. Ce cadre budgétaire contraint, associé au faste avec lequel vous pensez ces Jeux, impose des choix qui se font au détriment d'investissements utiles pour le quotidien.
Madame la ministre, là où il y a une volonté politique, il y a un chemin : vous préférez suivre celui des sponsors plutôt que celui du sport. C'est pour ces raisons, chers collègues, que notre groupe ne votera pas en faveur de ce texte.