Il serait très imprudent de réaffecter par anticipation les moyens destinés au financement des opérations liées au dernier arrêt technique majeur : nous ne savons pas de quoi l'avenir sera fait. Par ailleurs, si l'on compare les montants affectés au financement d'un arrêt technique majeur aux montants nécessaires à la construction d'un porte-avions tout entier, ils sont sans commune mesure. Un arrêt technique majeur est une opération onéreuse, certes, mais pas au point de couvrir la totalité du coût d'un nouveau porte-avions. Pour ces deux raisons, je suis défavorable à cet amendement.