Selon les observateurs que l'on peut lire ou écouter, la marine nationale est considérée tantôt comme « gagnante » de cette LPM, tantôt comme devant s'armer de patience.
En effet, si nous pouvons relever, notamment, les livraisons prévues de sous-marins nucléaires d'attaque et de nouvelles frégates FREMM, mais aussi le remplacement du porte-avions Charles-de-Gaulle, certains dossiers restent cependant en suspens.
Je pense notamment à des demandes que vous aviez, semble-t-il, formulées, comme le remplacement des patrouilleurs affectés outre-mer et des avisos par un seul et même type de navire, ou encore le relèvement du nombre de frégates de premier rang.
Sur ce second point, vous aviez d'ailleurs déclaré : « J'en ai actuellement 17 et je n'arrive pas à faire tout ce que je devrais faire avec ce nombre. » J'ai bien entendu votre message sur la rénovation des La Fayette, mais la marine devra malgré tout s'en contenter jusqu'en 2025. Pouvez-vous nous en dire plus sur ces besoins non pourvus et sur l'impact qu'ils impliquent pour notre marine nationale ?